Source : monographie Pibrac 1886 – Archives Départementales 31

Comme traits de mœurs locales nous pouvons citer l’usage des charivaris si répandus dans les anciennes coutumes du Languedoc et de Provence.

Dans certains cas déterminés, principalement lorsqu’une veuve contractait un second mariage, on s’armait d’instruments grotesques et on faisait un bruit épouvantable devant la demeure de cette dernière, tout en faisant entendre des chansons composées pour la circonstance.
Lorsqu’un mari était battu par sa femme, on constituait une sorte de tribunal chargé de les juger tous les deux. On composait aussi une chanson ad hoc dans laquelle surtout le mari était ridiculisé.

Cette sorte de cérémonie burlesque se nomme dans le patois du pays : un couvré l’azé, parce que les gens se rendaient avec des ânes, traînant toutes sortes de véhicules à l’endroit où les époux devaient être jugés.
A Pibrac, le lieu choisi à cet effet était la place publique. (Place du village appelée aussi place du Fort – Rep 4)
La dernière scène de ce genre a eu lieu en 1840.

Le charivari ailleurs

DOURS 65 Monographie

Vie communautaire – Conflits et troubles – Les Charivaris

http://www.dours.com/viecommunautaire.html

Plus d’informations sur la monographie de Pibrac

Le Cercle Généalogique de Pibrac – Rubrique Histoire locale : http://cgpibraf.free.fr/

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